jeudi 2 avril 2015

cote d'ivoire : débaptiser les édifices publics!

Côte d’Ivoire : Débaptiser les édifices publics !
Les édifices ivoiriens portant le nom de personne morte ou vivante poussent comme des champignons sous la présidence d’Alassane Ouattara sur le territoire. Est-ce pour rendre hommage à un illustre personnage ayant marqué l’histoire de la côte d’ivoire  ou par  clientélisme   ?
Les ivoiriens sont habitués à traverser les ponts Houphouët Boigny ou du Général De Gaulle sur la Lagune Ebrié à Abidjan pour aller d’une rive à une autre. Et ce ne sont les réalisations du vieux qui manquent : Le stade de foot du Plateau, le quartier des affaires de la capitale par exemple porte aussi le nom du vieux. Ces édifices font partis du patrimoine  du pays. Cela ne dérange personne car Houphouët a particulièrement fait pour le développement  de la côte d’ivoire. Si le « vieux » l’avait voulu, il aurait pu baptiser toute son œuvre en son nom. Mais pour lui, la grandeur d’un chef d’état  se mesurait en partie par ses réalisations et non pas par le fait que les lieux de culte, de l’éducation, de la culture et du sport portent son nom. Il trouvait tout simplement le peuple  reconnaissant, le surnommant « le père de la nation » et cela suffisait amplement à son bonheur, pour la grandeur de son œuvre, jusqu’à ce que la mort vienne le chercher.
 Aussi il est exagéré de voir certains successeurs d’Houphouët, à commencer par le dernier de se lancer dans une rhétorique de la griotique « Houphouët par-ci, Houphouët par-là » à travers les baptêmes : L’université nationale d’Abidjan-Cocody et l’Aéroport de Port-Bouêt répondent désormais au nom d’Houphouët-Boigny. Alassane aurait voulu que la basilique de Yamoussoukro,la réplique de Saint-pierre de Rome s’appelle « Basilique Houphouët Boigny » mais le Vatican n’en a pas ainsi voulu. Trop d’amour tue amour.
 Les mauvaises langues  disent que le président Alassane cherche à siphonner les voix du PDCI-RDA, composé en majorité de l’électorat baoulé, l’ethnie du fondateur de ce parti et ex-président défunt : En 4 ans, le président ivoirien ne fait que rouler des pelles à Konan Bédié, cet indigne fils  d’Houphouët et commandeur de l’ordre des baoulés. Alassane a eu le culot de baptiser le 3e pont d’Abidjan au nom d’Henri Konan Bédié .Cet édifice que le peuple appelle ironiquement « la pompe à fric ou France-Afrique », est le premier du genre à péage , dans un  pays pauvre sur le continent. Cela ne semble pas être du goût des ivoiriens, obligés de mettre la main à la poche pour emprunter ce raccourci. . L’ex-président mérite t-il les honneurs de la République ?
 Bédié est presque le « père » du  concept d’ivoirité né en 1995( il répète toujours à Alassane que son père,sa mère n'étant pas nés sur le sol ivoirien, lui-même ne peut prétendre à être président de la République mais ce dernier fait la sourde oreille), ce virus pour lequel le  pays est  sous perfusion. Cela aurait pu constituer une preuve matérielle pour crime contre l’humanité et donc intéresser la CPI.
  Alassane Ouattara, ce profanateur tardif de l’état ivoirien se dit chaque matin, lui aussi, même en se rasant ce que la côte d’ivoire pourrait faire pour lui et non pas le contraire. Cela a toujours été mon idée. A peine il a pris le pouvoir, il a déjà des édifices en son nom : L’université de Bouaké, le fief des rebelles du Nord, est baptisée « Université Alassane Ouattara ». Dans certaines villes du Nord de la côte d’ivoire, notamment Korhogo ou même Bouaké, il y a des mosquées baptisées « mosquée Alassane Ouattara ». A quand des « cimetières Alassane Ouattara » en côte d’ivoire ?
 Quelle mère, quel père ou orphelin, ayant vu massacrés les siens (des sacrifices humains pour l’accession au pouvoir du président Alassane) par les bozos puisse permettre leurs proches, enfants d’étudier dans une école de la république qui porte le nom d’un de leur bourreau?

 Débaptiser les édifices publics ivoiriens pour qu’ils retrouvent leur âme, leur visage d’hier, accessibles à tous, car  tels que liftés par le président Alassane Ouattara, ils ne ressemblent plus à rien sauf à des couloirs de la haine, d’obstacles pour handicapés, des barrières morales. Pour des amateurs d’informatique, il s’agit de restaurer le système ivoirien pour l’adapter aux réalités sociales après la crise postélectorale de 2010. Dites-leur de ma part.  Zako gnali 

dimanche 22 mars 2015

Côte d’Ivoire : « On gagne ou on gagne » de Gbagbo !

Des slogans de campagne électorale, il y en a eu et en aura toujours partout  là où il y’a une élection quelconque et ou ils peuvent adhérer à l’engouement de la population. Certains s’installent dans la durée,  d’autres disparaissent à jamais dans l’esprit des gens  une fois la campagne terminée :
Le « yes we Can » de Barack Obama a emballé le monde entier et accompagné le président américain durant son premier mandat. C’est à son dernier que ce slogan devient contre vents et marrées « yes we can’t »car malmené par les difficultés de son géniteur à résoudre  « tous »les problèmes des américains. Le « yes we Can » a inspiré d’autres candidats à travers le monde qui sont devenus président ou député : Au Kenya, le pays d’origine du père à Barack, un député a gagné. Il parait même que DSK, favori en France en 2012 de la présidentielle envisageait un moment pour sa campagne de produire une copie à l’identique du slogan de Barack Obama avant que l’ex du FMI se noie dans les gorges chaudes et profondes du Foula Djalon.LOL.
 Jacques Chirac fait campagne en 2002 sur  « la fracture sociale »pour la France. Il a gagné mais n’a pu endiguer ce fléau. Il n’a pas été pour autant condamné  par les français qui le plébiscitent  parmi les personnalités les plus aimées en 2015 malgré le fiasco. La France y est encore plongée. Certains candidats ne gagnent pas à tous les coups malgré la portée sociologique de leurs slogans : Monsieur Sarkozy a perdu les élections en 2012, pourtant il pariait sur l’unité « ensemble, tout est possible ».
«  On gagne ou on gagne » est l’un des slogans de campagne du président Gbagbo. Il l’a été en 2010 et le sera pour la prochaine présidentielle de 2015 car le célèbre prisonnier est jusqu’à preuve du contraire le candidat unique de son parti, le front populaire Ivoirien(le FPI), la constitution ivoirienne n’excluant pas son retour dans la course. Son slogan est malheureusement versé au dossier de son accusation comme pièce à conviction pour crime contre l’humanité devant la cour pénale internationale. La suite est sujette  à polémique et on ne finira pas d’en parler...« On gagne ou on gagne »serait selon la CPI l’arme du crime. Cela fait 4 ans qu’elle statue sur son cas mais cette organisation mafieuse a du mal à rassembler toutes les preuves de sa culpabilité. Ceci étant, à un an de l’élection présidentielle, le gouvernement ivoirien juge parallèlement sa femme Simone, condamnée à 20 ans de réclusion pour le même motif que son mari et 85 autres personnes, à des peines plus ou moins diverses, toutes de son clan, au motif dit-on pour atteinte à la sureté de l’Etat, de quoi couper l’herbe sous ses pieds. La CPI a réclamé en vain la tête de Mme Gbagbo aux autorités ivoiriennes, cela prouve à l’évidence son incapacité à se mettre au dessus de la justice des pays dont elle détient arbitrairement les ressortissants.
« On gagne ou on gagne », qu’est-ce que cela signifie exactement ? Pléonasme !
Soit on gagne ou on perd, et jamais les deux à la fois, tous les parieurs vous le diront: Si on ne gagne pas, c’est qu’on a perdu, ou si on a gagné, c’est qu’on n’a pas perdu. C’est une  évidence. C’est un pari  tout de même risqué. Et Gbagbo a pris ce risque malgré les enjeux des scrutins électoraux en côte d’ivoire et particulièrement en Afrique.
 « On gagne ou on gagne » a germé  dans l’esprit de Gbagbo, lors de la présidentielle de 2002, où il affronte au second tour, le Général Robert Guéï. Ce dernier s’autoproclame vainqueur sans tenir compte du résultat sorti des urnes. Le candidat Gbagbo appelle de ce fait le peuple à descendre dans la rue pour revendiquer sa victoire. C’est un appel au secours, un chant des partisans, une sorte d’ appel du 18 Juin à la française, un hymne à la gloire et non une arme de destruction massive comme la CPI nous le fait croire, interprété par plusieurs chanteurs folkloriques ivoiriens dont Blissi Tebil, un fils du terroir bété, de la même ethnie que Gbagbo. Comme le Barbeya Jazz de Guinée adapta la version « regard sur le passé » pour rendre hommage à l’Almamy Samory Touré, « on gagne ou on gagne » est une composition pour la victoire du candidat Gbagbo.
 Si la confiance en soi était un critère d’élection, Gbagbo serait toujours président de la République de côte d’ivoire. : Face à  son adversaire de 2010, Alassane Ouattara, il savait que les dés étaient déjà pipés car son adversaire avait derrière lui toute la communauté internationale acquise à sa cause et donc son appel au peuple pour récupérer une seconde victoire  était une lettre morte à la poste.
  La chanson est une nostalgie  partisane  sur internet, notamment You tube : Sur une ère endiablée, la foule exulte, délire à la gloire de son champion, le président Gbagbo, sans armes à la main, à la conquête du pouvoir, au rythme du tam-tam. Au milieu de cette foule, Blé Goudé, le secrétaire général de la jeunesse du front populaire ivoirien, ex-ministre de la jeunesse, aussi à la Haye pour le même motif que son disciple scande ce slogan, en ajoutant ceci à cette chanson: « il n’y a rien en face ».Mais qui était en face de Gbagbo pour cette investiture suprême à la présidence de la république ? Il y avait Alassane Ouattara, un fils d’immigrés Burkinabés dont la nationalité ivoirienne, quoi qu’on en dise, reste toujours douteuse. Je défie quiconque à m’apporter la preuve, à commencer par l’état civil de la Mairie de Dimbokro, alors sous administration française  en 1942. Que monsieur Alassane Ouattara sache que le séjour d’un morceau de bois dans l’eau n’a jamais fait de lui un caïman !

Dépêches-toi Gbagbo de vivre ou de mourir comme Mandela, car tu es un homme libre dans un monde incertain. Zako Gnali

mardi 11 novembre 2014

BURKINA FASO : Le Président Blaise COMPAORE chassé par la rue se réfugie en côte d’ivoire.



Le Président burkinabé, chassé par la rue, se réfugie en côte d’ivoire. Avait-il suffisamment de raisons particulières de fuir son pays où sa vie et celle des siens seraient-elles menacées ?
En tous les cas, au pays des hommes et femmes intègres, apparemment tout le monde ne l’est pas, à commencer par le premier, Blaise Compaoré. Ce type a pris le pouvoir il y a 27 ans par un coup d’état en tuant Thomas Sankara. C’est le  dictateur qui faisait la pluie et le beau temps au Burkina-Faso. L’assassin de Thomas Sankara ne fera pas un 6e mandat car le peuple vient de lui dire non. Il se réfugie en côte d’ivoire. Il y est depuis le 31 Octobre, peut-être avant, à la veille de la Toussaint commémorant le souvenir de nos morts.  Il est là avec toute sa famille et sa garde rapprochée. L’on parle d’une cinquantaine de personne dont le président de l’Assemblée nationale. C’est carrément un camp de réfugiés ou un gouvernement  bis burkinabé qui s’installe à Yamoussoukro, la capitale politique, dans  la résidence des hôtes de la république. La presse ivoirienne  localisait son fantôme ces derniers jours à Duokoué, une ville de l’Ouest du pays. Il y a donc beaucoup de bouches à  nourrir, loger, blanchir et laver de tout soupçon.  En tant que chrétien et principal acteur de la crise postélectorale sanglante de 2010 à laquelle il a activement participé aux côtés d’Alassane Ouattara, cela devrait lui faire quelque chose car les parents des victimes pleurent toujours les leurs. Pourquoi revient-il s’essuyer les pieds sur des cadavres encore tout frais de pacifistes ivoiriens  tombés au nom de la défense de leur sol et de la liberté de choisir démocratiquement leurs élus ?
L’actualité est ainsi faite que des évènements les plus dramatiques disparaissent de la une des journaux dès que le sang ne coule plus mais les plaies  de la guerre civile restent ouvertes en terre ivoirienne.
Un loup dans la bergerie
Blaise Compaoré est un loup dans la bergerie ivoirienne. Il a été fourré dans plusieurs coups de déstabilisation de la côte d’ivoire : Je cite le coup d’Etat manqué de 2002 contre le gouvernement Gbagbo.Les mercenaires de cette tentative sont venus du Burkina-Faso. Le soutien inconditionnel de Blaise Compaoré à son compatriote Alassane Ouattara durant la crise postélectorale est encore dans la mémoire collective : Le Burkina-Faso est la zone de transit d’armes (100.000) non conventionnelles circulant librement en côte d’ivoire, sans le moindre contrôle véritable  des autorités. En 2010, Blaise Compaoré a mis des cars à la disposition des burkinabés qui ont massivement participé au vote de  l’élection présidentielle sans y avoir le droit. Il n’y avait donc pas que les 600.000 voix que Konan Bédié a vendues à Alassane Ouattara pour renverser l’ordre du résultat des urnes. Blaise Compaoré a aussi torpillé tous les accords et processus de cessé- le- feu ou de paix de Ouagga, Pretoria, Lomé, Abuja et aussi Linas-Marcoussis sur la côte d’ivoire.
Blaise Compaoré revenait trop cher à la côte d’ivoire
Sous le régime Ouattara, la côte d’ivoire a payé cher à son voisin burkinabé : les aides financières clandestines destinées au Burkina-Faso-Faso se comptent en milliards de FCFA. Alassane paie en nature la participation de son pays d’origine à la guerre ivoirienne. Selon certains services, une partie du prêt Sarkozy de 2011 de 450 millions d’euro est partie vers le Burkina-Faso. L’argent liquide n’a pas de trace alors circulez, il n’y a rien à voir. Alassane Ouattara ne remerciera pas assez ses compatriotes burkinabé avec l’argent des ivoiriens.
C’est trop facile d’accorder l’asile à quelqu’un qui a le sang des ivoiriens sur les mains alors que des réfugiés ivoiriens sont refoulés chaque jour aux portes de leur propre pays par le gouvernement Alassane.
Un pari raté

Les burkinabés Blaise Compaoré et Alassane Ouattara ratent à moitié leur pari : celui de se retrouver en 2015 à la tête du Burkina-Faso et de la Côte d’Ivoire. Alassane reste en course sauf si la rue s’emparait du spectre de sa nationalité douteuse. Celui qui tremble a peur.   Zako gnali

dimanche 20 juillet 2014

SOCIÉTÉ
Côte d’Ivoire : identification des cybercafés pour mieux lutter contre la cybercriminalité
Publié le vendredi 4 juillet 2014  |  Xinhua      source: Abidjan.net
Journée
© Autre presse par ARTCI 
Journée internationale des secrétaires : le directeur général BILE Diéméléou célèbre les secrétaires de l’ARTCI

ABIDJAN -- L'autorité de régulation des télécommunications de la Côte d'Ivoire mène une opération d'identification des cybercafés en vue de mieux combattre les escroqueries sur Internet, un fléau en plein essor dans le pays.

L'opération qui s'achève le 15 juillet concerne "tous les propriétaires ou gérants de cybercafés sur l'ensemble du territoire national" invités par l'Agence de régulation des télécommunications en Côte d'Ivoire (ARTCI) à se rendre dans ses locaux pour se faire identifier.

"Les propriétaires ou gérants non enregistrés à l'expiration de ce délai s'exposeront à des sanctions et pénalités prévues par la réglementation", prévient l'ARTCI.

Les escrocs du net, communément appelés "brouteurs" en Côte d'Ivoire prolifèrent sur le territoire ivoirien où ils exercent leur activité délictueuse généralement à partir des cybercafés.

Selon le ministère ivoirien de l'Intérieur, au premier semestre de 2013, ce sont 22 réseaux d'escrocs qui ont été démantelés contre 69 l'année dernière.

En 2012, les services du ministère de l'Intérieur ont enregistré 692 plaintes et parmi les suspects interpellés, 51 ont été déférés devant les tribunaux.

Des sources officielles révèlent que la cybercriminalité a fait perdre à l'Etat au cours des trois dernières années près de 26 milliards de franc CFA (environ 52 millions USD).

L'identification des cybercafés intervient après celle des abonnés de téléphonie mobile qui a permis de recenser près de 19 millions d'utilisateurs en 2013.

Pour lutter contre la cybercriminalité, le gouvernement ivoirien a pris d'importantes mesures avec l'adoption en 2013 de quatre textes de loi sur le commerce électronique, la lutte contre la cybercriminalité, la protection des données et le code des télécommunications.

En 2011, le gouvernement a créé la Plate-forme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) qui a pour missions, entre autres, d'effectuer des enquêtes judiciaires portant sur les infractions visant ou utilisant des systèmes informatiques.
CÔTE D'IVOIRE LIBERIA RÉFUGIÉS   SOurce/  RFI

Côte d'Ivoire: des candidats au retour refoulés à la frontière

mediaDes réfugiés ivoiriens ayant fui les violences post-électorales de 2010-2011 dans leur pays, dans un camp du comté de Nimba, au Liberia.AFP PHOTO/IFRC/Benoit Matsha-Carpentier
Le gouvernement ivoirien a refusé, en fin de semaine dernière, l’entrée sur son territoire d’environ 400 exilés rapatriés du Liberia voisin. Convoyés par le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, ils ont dû retourner au Libéria sans connaître les raisons de cette interdiction. Le pouvoir appelle pourtant fréquemment au retour au pays des « frères » exilés suite à la crise post-électorale de 2010-2011.
Il s’agit d’une gifle pour les quelque 400 Ivoiriens qui pensaient mettre fin à leur exil de plus de trois ans au Liberia. Bloqué à la frontière, le convoi qui transportait ces réfugiés a été contraint de les ramener au Liberia - non sans avoir tenté, en vain, de contacter toutes les autorités susceptibles de donner le feu vert à l’entrée des rapatriés.
« Dramatique et inadmissible »
Cet épisode peut-il empêcher d’autres exilés de répondre à l’appel au retour au pays du pouvoir ivoirien ? Le représentant du HCR en Côte d’Ivoire, Mohamed Touré, estime que « c’est dramatique et inadmissible » et qu’« il s’agit d'une violation du droit interne et international ». Il rappelle que le retour dans son pays d’origine est un droit fondamental, et estime qu’il « s’agit là d’un incident grave, dont la portée peut être très importante ».
Pour le HCR, les raisons de ce refus ne sont pas claires ; d’autant plus que les rapatriements avaient repris depuis trois semaines après plusieurs mois d'interruption suite au souhait des autorités ivoiriennes de prévenir l’arrivée du virus Ebola sur leur territoire - le Liberia voisin faisant partie des trois pays d’Afrique de l’Ouest frappés par l’épidémie de fièvre hémorragique.
Craintes de propagation du virus Ebola
C’est effectivement la crainte d’une propagation éventuelle du virus tueur qui a été donnée pour justifier le refus de laisser le passage au convoi des rapatriés. Mais cette explication - jusque-là officieuse - des autorités ivoiriennes ne convainc pas le HCR. « Nous estimons que ce n’est pas du tout un argument sérieux, dans la mesure où ces rapatriements, quand ils se font sous les auspices du HCR, se font avec toutes les garanties : il y a un contrôle médical qui se fait d’abord au Liberia, au point de départ, et également à l’arrivée, en Côte d’Ivoire », indique Mohamed Touré.
Dans ce cas particulier, le HCR avait proposé aux autorités ivoiriennes de faire un contrôle médical de tous les réfugiés du convoi, mais la proposition avait été refusée par le gouvernement ivoirien.
38 000 Ivoiriens toujours réfugiés au Liberia
Enfin, un dernier élément rend cette décision difficile à comprendre : la frontière qui a été fermée aux rapatriés est pourtant ouverte aux autres personnes de passage.
Sur les 300 000 Ivoiriens ayant quitté le pays suite à la crise post-électorale, une grande majorité se trouvait au Liberia, qui accueille encore aujourd’hui 38 000 personnes. Plus de 200 000 de ces réfugiés sont déjà revenus en Côte d’Ivoire.

samedi 15 mars 2014

Côte d'ivoire: Le retour des réfugiés, une autre forme d'humiliation!



Le retour des réfugiés ivoiriens, une autre forme d’humiliation ! De nos jours, chacun a à la bouche    droits de l’homme, liberté, égalité mais les discriminations n’ont jamais été si fortes.  Cela fait un bon moment, je me demande ce que je vais pouvoir dire sur le sort des réfugiés.
Ce sont des centaines de milliers d’hommes, femmes et enfants ayant fui l’armée irrégulière d’Alassane Ouattara depuis la crise postélectorale. Paradoxalement, ces réfugiés qui craignaient pour leur sécurité manifestent curieusement le désir de rentrer au bercail. Ils oublient trop vite que le chemin du retour est semé d’embuches ; un pays tel qu’ils l’avaient quitté et où rien n’a changé, non désarmé. Un pays qui leur manque tanrt mais un bled miné par la discrimination ethnique, au travail, dans les cités, les villes, les villages, sur les routes ,bref un pays où circulent librement plus de 100.000 armes sous la bénédiction du régime en place, alliés fidèles de groupuscules du terrorisme d’état et cela à un an de prochaines séances électorales, en ligne de mire, la présidentielle de 2015 à laquelle Alassane Ouattara est candidat à sa propre succession, celle sans aucun doute de tous les dangers.
Ces réfugiés, en majorité originaires du centre-ouest, de l’ouest et aussi du sud, chrétiens, animistes, des ethnies bété, wobé, guéré, dida, gagou, Gouro, surnommées ironiquement des pro-Gbagbo ne portent pas Alassane Ouattara dans leur cœur. Parmi eux, on compte des militaires, des enseignants, des chômeurs, des agriculteurs, des malades qui peuplaient les quartiers  d’Abidjan,  des  villes, en fait des patriotes qui n’ont jamais reconnu la nationalité ivoirienne d’Alassane Ouattara. Les mauvaises langues disent que le président  est un maïs,  un vieux contre lequel  les ivoiriens ne comptent pas échanger  un jeune pousse pour lui rappeler son origine burkinabé.
Au delà des clivages politiques et sociaux, personne n’a oublié, entre Avril 2011 et Avril 2014, 3 ans presque jour pour jour tout ce qui s’est passé là-bas, dans ce pays considéré dans un passé récent comme la vitrine de l’Afrique de l’Ouest : les massacres de population par des bandes armées, les commandos invisibles, les bozos par exemple à la solde du chef de l’Etat. Comme le disait Madame Marine LEPEN, présidente du FN, au cours d’une interview télévisée sur F2 le 27 mai 2011, à propos d’Alassane Ouattara : « C’est à la CPI qu’il y a de bons criminels de guerre et de mauvais criminels, de bons dictateurs et de mauvais dictateurs. Alassane Ouattara devrait être traduit devant la CPI ».Merci Marine pour votre franchise et surtout votre courage, ce que malheureusement les hommes politiques de ce monde n’ont pas. Je m’en souviendrai.
Ces réfugiés qui s’agitent, se découvrent, jubilent, combien sont-ils prêts au retour ? Beaucoup de questions restent en suspens notamment les conditions liées au retour, après avoir tout perdu dans leur cavale : La terre appartient désormais à celui qui la cultive, le logement, le travail, leurs biens matériels, l’honneur, la vie, tout ce qui faisait leur fierté. Le gouvernement ivoirien divague sur le sujet : Il parle de 1500 par-ci, 2000 par-là, même la fameuse commission « vérité et réconciliation », étouffée dans l’œuf par le pouvoir, tellement la pression est forte sur elle, ne sait pas exactement si le régime Alassane  est favorable à ce retour car ces réfugiés constituent un gisement électoral considérable pour l’opposition, le FPI de Gbagbo, l’ex-président qui coule des jours plus ou moins heureux à la Haye, loin des siens mais vivant. Et puis disons-le franchement, Alassane Ouattara qui n’est pas un enfant de cœur allait-il  offrir des lits de diamants à des gens qui ne vont pas voter pour lui ? Sous la pression des ONG de droits de l’homme, il lâche quelques indemnités financières somme toute dérisoire pour le retour: 75.000 FCFA pour les adultes et 50.000 FCFA pour les jeunes. 1 euro= 656 FCFA. Est-ce le prix du pardon à payer à  des gens à la rue ? Cela se discute.  zako gnali.

jeudi 27 février 2014

Présidentielle 2015,visite médicale obligatoire pour les candidats!

Côte d’Ivoire : Présidentielle 2015, visite médicale obligatoire pour les candidats !

Côte d’ivoire, présidentielle 2015, visite médicale obligatoire pour les candidats à l’investiture suprême !
Compte tenu des enjeux socio-politico-économiques défavorables malgré l’accroissement de la population( 22 millions d’habitants, autant que la Syrie) depuis 2002, de l’idée de la réconciliation nationale restée au point zéro, torpillée par les partisans d’Alassane ( la boîte de pandore est toujours ouverte, sous l’ère Bédié, Gbagbo ou Alassane) ,du chômage qui tue, plus de 50% de la population ne mange pas à sa faim, de la question du retour des réfugiés, de la criminalité galopante en tout genre faisant fuire les touristes ,de la dette extérieure écrasant les comptes publics malgré un taux de croissance estimée à 13%, en dépit des maux doux des créanciers , des détournements de fonds, de la discrimination ethnique suivant son chemin, nous en avons marre de ce que nous constatons sur le terrain, le net, à la télé, dans la presse surtout sur les brouteurs ivoiriens, des gouvernants qui se maintiennent coûte que coûte vu leur état de santé mi- figue mi-raisin, sur le bord de rejoindre le cimetière des éléphants. La côte d’ivoire va mal contrairement à ce que ces politiques veulent nous faire avaler, de ce que les ivoiriens subissent chaque jour, une sorte de malaise généralisée après cette crise postélectorale de 2010. Rien ne va plus et ce pays a besoin en 2015 d’un souffle nouveau, de renouvellement de sa classe dirigeante inquiétée par le poids de l’âge, des maladies, d’un président capable de chanter l’hymne nationale sans oublier une seule parole( il parait que Bédié ou Alassane ne connait pas les paroles) la main sur le cœur mais un homme ou une femme qui pette la forme…
Or l’âge avancé  et l’état de santé des dirigeants ivoiriens, enfin ceux qui sont déjà sur la ligne de départ pour 2015, j’ai nommé Konan Bédié, 81 ans, Alassane Ouattara, 73 ans, posent des problèmes éthiques. J’emprunte pour un temps soit peu à Marcel Amont les paroles de son best- seller « je n’suis pas bien portant » pour caricaturer cette mise en scène macabre dont les conséquences seront effroyables dans les 5 ans à venir :
« Je suis d’une santé précaire et je m’fais du mauvais sang fou…J’ai beau vouloir me remonter, je souffre de tous les côtés. J’ai la rate qui dilate, j’ai les hanches qui s’démanchent et le coccyx qui dévisse. Voyez-vous, je suis gêné. Je suis forcé de m’arrêter… » Quand est-ce que ces assoiffés vont-ils vouloir accepter de se retirer de la vie politique ?
A défaut de Gbagbo qui est retenu à la Haye, il est me semble t-il devenu hollandais pour des raisons que nous savons, force est de constater que pour cette présidentielle, les ivoiriens prendront sans aucun doute les mêmes et recommenceront, à savoir voter pour  l’un d’entre ces deux personnages qui sont dans les faits responsables mais pas coupables  de leurs malheurs.
 Des bruits favorables courent sur une candidature possible de Konan Banny, lui aussi, à 73 ans, président de la fameuse commission « vérité et réconciliation », mise en place au lendemain de la guerre civile. Les électeurs se poseront-ils la question de la bonne santé de leur candidat ?
On me dit déjà que les dés sont jetés ou pipés car là-bas,  les gens portent leur vote sur une ethnie et son représentant et ils s’en foutent éperdument si ce dernier est malade ou pas : Si par exemple je suis baoulé, je vote Bédié sans tenir compte de ses 81 balais, de ses problèmes de santé. Ce dernier a déjà verrouillé les primaires de son parti avec un cadenas à 18 millions de FCFA. Que dire sur Alassane Ouattara, le président du RDR actuel chef de l’Etat ? Gravement malade et hospitalisé depuis le début du mois de Février en France (une insulte pour les médecins ivoiriens), ce type est candidat à sa propre succession alors que la foudre n’arrête pas de s’abattre sur lui. Comme ce serpent de la légende amazonienne,  portant sur lui les écailles de tous ceux qu’il a tués, Alassane Ouattara traine  depuis longtemps ses problèmes de santé, avant même qu’il prenne le pouvoir par les armes : Il est arrivé au pouvoir souffrant de la vue :il a réussi quand même à bourrer les urnes en 2010.Susan Rice, l’ambassadrice des Usa aux nations unies a reconnu publiquement la tricherie au cours de cette élection dans une vidéo publiée en Mars 2012 que vous ne retrouverez plus sur internet  car elle a été censurée.

Un bilan de santé s’impose pour tous, jeunes ou vieux, au nom de la transparence en démocratie. Connaissez-vous des papis la tremblote qui attirent encore des électeurs sur leur nom sans qu’ils ne confondent leur poche à celle de l’Etat? Ils ne sont pas nombreux dans le monde : A part Mugabe (90 ans), Bouteflika, les frères Castro... Ceux-là sont des exceptions. Mais les autres qui gémissent en ce moment dans leur trou ne leur arrivent même pas à la cheville. Et si la justice des hommes ne les rattrape pas ces derniers d’ici-là, ce sera celle de Dieu qui les attendra  en enfer. Zako gnali