Dramane Ouattara à Paris.

Dramane Ouattara se trouve à Paris. Il est parait-il en visite officielle en France pour 4 jours. Il a diné hier soir à l’Elysées. La presse dit que le président ivoirien est venu ficeler de nouveaux accords de défense, mais les anciens accords du 24 Avril 1961 qui existent n’avaient jamais été mis en cause, sauf s’ils n’étaient pas appliqués par la France : Gbagbo avait demandé que ces accords soient respectés  au moment où Ouattara et les rebelles du Nord terrorisaient la population dès 2002.Cela n’a pas été le cas. Où est  donc la vérité ? Dramane Ouattara, lui-même dit qu’il est venu  « remercier le président Sarkozy et son gouvernement ».

 A 86 jours du premier tour de la présidentielle, valait-il la peine de signer des accords entre les 2 pays qui puissent être mis en cause en cas de changement de régime en France ?

Ouattara a eu raison de venir dire merci aux autorités françaises qui ont débloqué 400 millions d’euro pour soutenir les efforts de sa prise du pouvoir .Dans les milieux diplomatiques, ont dit que Ouattara n’est pas venu à Paris les mains vides. Il a dit-on respecté la tradition africaine qui consiste à faire don de quelque chose pour dire merci : Ouattara n’avait pas de  pagne, de poulet, de bœuf, de noix de cola, ni de cochon dans ses valises diplomatiques pour remercier son bienfaiteur, mais il a de l’argent en liquide. Rappelez-vous de la visite officielle de Gbagbo en France avant le premier tour de 2002, dans les mêmes circonstances. Gbagbo était venu remettre en mains propres 3 millions de Dollars pour financer la campagne électorale de Chirac et ce dernier ne s’est  souvenu de rien (sauf maître Bourgi) parce que l’argent liquide n’a pas laissé de trace. Si j’avais une question à formuler  auprès de Ouattara, je lui dirais : « Combien  mettez-vous à votre ami ? »Les mauvaises langues disent que c'est en cette période électorale que les courants des fleuves africains, Niger, Congo, Tchad remontent discrètement les valises diplomatiques bourrées d'argent liquide pour s'échouer sur les bords de la Seine.Avec Ouattara, il y aura toujours assez de placards où cacher les cadavres.

Bref, Dramane Ouattara est bien chez lui en France. C’est une personne qui a plusieurs nationalités : Il n’a pas renié sa nationalité d’origine burkinabée. Il est devenu ivoirien ensuite entre 1990-1991 grâce à Houphouët Boigny. Il est marié à une française depuis plusieurs années, donc il est français. Il se pourrait qu’il soit aussi américain pour sa collaboration avec les services secrets des USA…

Ouattara profite de la fin des soldes d’hiver pour renouveler sa garde robe et celle de sa femme. Ce sont les grandes maisons de couture et de cosmétique qui se frottent les mains. Il vient dépenser l’argent de la république alors que les universités ivoiriennes  n’ont pas repris les cours depuis sa prise du pouvoir. vu sous cet angle, il me semble que la côte d’ivoire est très mal partie.

zako gnali

Youssou NDOUR, président du SENEGAL ?

Face au constat d’échec de nos gouvernants depuis ces dernières années  à trouver des solutions aux problèmes de notre société, tels que le chômage, la violence, la drogue, la corruption, l’insécurité, la gestion des biens publics, l’éducation ou  la jeunesse, des stars du  sport, de la musique,  de la chanson ou des arts et  lettres s’investissent davantage en politique pour disent-ils « faire bouger les choses ». Soit, ces hommes et femmes sont des supporters de tel ou tel politique, candidat à une élection au suffrage universel (députation  ou présidentielle), soit ils sont eux-mêmes candidats à ces élections. Il y a des exemples qui montrent leur détermination  notamment dans les pays ACP (Afrique, Caraïbe et Pacifique) : Georges Weah, ancien footballeur de Monaco, du PSG et ballon d’or arrive au second tour de la présidentielle du Libéria en 2005. Le rappeur Michel Martelly, chanteur est élu en 2011 président de la République d’Haïti. Nous souhaitons la même chance à Youssou Ndour, candidat à l’élection présidentielle du Sénégal 2012.

2012 est un bon cru pour les marabouts  Sénégalais, en particulier les sérères : Le peuple sérère est le 2^e grand groupe ethnique du pays,  derrière le Wolof ; C’est l’ethnie de Youssou Ndour  et de l’ancien président, homme de culture, l’académicien français Léopold Sedar Senghor, qui fut président de la république du Sénégal. Les marabouts ont à méditer cette année sur 2 évènements majeurs : La Coupe d’Afrique des Nations qui  débute ce Samedi 21 Janvier au Gabon où les lions de la téranga représentent le Sénégal. Et L’élection présidentielle dont le premier tour est fixée au 26 Février prochain ; Leur fils, Youssou Ndour se présente peut-être contre le président sortant, Abdoulaye WADE. Il est probable que Monsieur WADE soit candidat à sa propre succession pour les 3 e fois, à 85 ans.

Monsieur Youssou Ndour est auteur-compositeur-interprête-chanteur.Il est ambassadeur de l’Unicef (Il s’occupe des enfants dans le monde). C’est un papa de la maternelle, celui sur lequel prend exemple  notre jeunesse- Et cela  suffit pour mettre notre bulletin dans l’urne en sa faveur… En 1985, il chantait pour la libération des africains que les régimes dictatoriaux ou de la ségrégation  traînaient derrière les barreaux : Nelson Mandela, le Sud-africain, avocat, libéré en 1991, devenu président de son pays, prix Nobel de la paix, a passé 22 ans de sa vie dans les geôles de l’Apartheid.

 On peut seulement reprocher à Youssou Ndour de n'avoir pas fait l’ENA, Sciences politiques  mais on s’en fou... Youssou Ndour, c’est du  « Gandhi ou Martin Luther King », il est non- violent et a « la main sur le cœur »,il est chef d’entreprise, il aime les gens et le montre chaque jour que Dieu fait ; Il est le contraire de nos gouvernants qui , une fois diplômés,  pensent d’abord à leur carrière, à mettre de l’argent de côté pour leur famille, assurer leurs arrières,  deviennent  ensuite malhonnêtes, voleurs, escrocs … Le jeune Youssou Ndour a fait l’école de la vie, celle de tous les désœuvrés de la terre ,  de la misère du monde de part  ses origines modestes. Il a été à l’école de ceux qui n’ont pas fait des études, autodidacte, à l’image de Monsieur Bérégovoy, le père de la  rigueur économique, un exemple de réussite, premier ministre  de la  France sous Mitterrand …  

Putumayo : De Dakar à Dublin, Londres,Montréal, Paris, Berlin, New-York, Lagos, Bali, Abidjan, Bamako, Marseille, Soweto, Conakry…  Youssou Ndour  fait l’unanimité, il est l’idole des jeunes- à l’éternité- La jeunesse sénégalaise en particulier en âge de voter doit être mobilisée pour le renouveau de leur pays. Mais il leur faudrait pour cela des pièces d’identité et une carte d’électeur pour pouvoir s’exprimer, traduire leur envie de changer dans les urnes, s’inscrire avant tout sur les listes car lors de la présidentielle de côte d’ivoire en 2011, 40% des jeunes supporters de Gbagbo n’ont pu voter faute de papier d’identité…

Youssou Ndour président ? Il a la carrure d’un homme d’Etat. Il est jeune pour assumer le destin du Sénégal, contrairement à son prochain adversaire. Les marabouts se sont mis d’accord sur ces 2 points : Le Sénégal remportera la coupe d’Afrique des Nations et Youssou Ndour sera le nouveau président de la république du Sénégal, quelque soit leur adversaire. Les marabouts  ont lu ces victoires dans les boules, le sable fin des savanes ancestrales, les calebasses d’eau magique…« Si Allah accepte » bien sûr.

Le PDCI de Bédié est mort, vive le PDCI

En France, sous la monarchie, quand un roi mourait, le peuple disait : « le roi est mort, vive le roi ».  Pour dire tout simplement que le successeur du roi serait forcément un roi, issu de sa famille.  Houphouët Boigny y a  longtemps pensé  pour le cas de la côte d’ivoire,  pour  qu’après sa mort, son successeur soit un membre de sa famille. Mon héritier,  disait-il en  Off,  « ce ne sera pas YACE, Mokey, ni Gbagbo qui me fait chier, ni quiconque. Ce sera Bédié… C’est Bédié qui prendra ma place, et je veillerai à ce  qu’il en soit ainsi ». Il le disait avec  son accent nasillard, le même accent que les occidentaux font quotidiennement remarquer aux  immigrés noirs africains  ».Le PDCI-RDA de Nana Houphouët Boigny est le parti du miracle économique : Les économistes comparaient la côte d’ivoire (pays en voie de développement) au Japon, modèle économique, puissance mondiale pour son dynamisme.

 Le PDCI avait pour devise: union, discipline, travail… C’était le parti unique. Tant que la population obéissait ou respectait, il n’y avait pas de problème. Je me souviens du temps où cette population avait désobéi en 1970 : La révolte des bétés (kragbé gnagbé, Dinan Bahi) à Gagnoa, massacrée par la suite. Le PDCI avait une particularité : Il était  démocratique malgré son caractère unique, c’est-à-dire que tout le monde au sein du parti ne disait pas la même chose mais pensait  ou s’accordait sur la même chose. Le PDCI, c’était le cher parti unique de côte d’ivoire sous Houphouët. Mon père comme tous les parents ivoiriens y étaient imposables sur le revenu de la vente de leur production de café et cacao, quelque soit leur gain. C’était un impôt obligatoire, assujetti  à tous les travailleurs, privé ou public du pays, contre une carte du parti où il n’y avait  pas leur photo, ni même leur identité. La manne financière alimentait les caisses noires de l’état, les cabinets ministériels, présidentiels , assurait le train de vie des dignitaires du régime, des agences diplomatiques du pays à l’étranger,  mettait en un mot du beurre dans les épinards .La Caisse de stabilisation et du soutien des produits agricoles( caisse stab),la Caisse Autonome d’amortissement  ont été des caisses noires de la première république  ».Je ne sais pas si elles le sont encore aujourd’hui, en cette période de crise …Je n’ai aucune envie de faire exhumer Foccart qui connaissait bien le dossier pour en  parler, mais je peux vous affirmer  que Jacques FOCCART était une bibliothèque qui a brûlé pour la côte d’ivoire, parce qu’il en savait des choses et que l’ argent coulait à flot, de toute part et servait entre autre à payer les diplômes sur le marché français de certains fils à papa, devenus par la suite des  députés, cadres de l’administration , ministres, Président de l’Assemblée nationale, voire même président de la république, par le jeu de nomination arbitraire ou chaise constitutionnelle :«  En cas de décès du Président de la République ou de vacances , le président de l’Assemblée nationale assure l’intérim du pouvoir jusqu’aux prochaines élections » …Ouattara et SORO( ce dernier qui devrait être aux mains de la Cour Pénale internationale pour sa participation active aux tueries des ivoiriens au cour de ces 12 dernières années  est candidat à la présidence de l’Assemblée nationale ) font un deal en ce moment pour qu’en de décès de Ouattara ou de maladie grave, Soro soit directement, comme Bédié en son temps, président de la république de côte d’ivoire.Bédié n'a pas encore compris que Ouattara est du genre à pousser la poussière sous le tapis.

Tous les successeurs à Houphouët Boigny se sont en quelque sorte « assis » sur l’actif du Vieux, à commencer par son héritier, Bédié, ce roi fainéant. Ce dernier a été intérimaire (même quand la constitution lui octroyait tous les pouvoirs) après la mort de Nana  Houphouët en 1993. En 1999, le général Gueï, un ex de Saint-Cyr, qui brûlait d’impatience de graver son nom au panthéon des hommes d’état de côte d’ivoire le déloge de ce cul de sac  où il s’était laissé placer par son immobilisme, son manque d’initiative, sa paresse.  Bédié était dit-on  un boa : « Il dormait beaucoup et attendait des jours avant de sortir, seulement  lorsqu’il avait faim ». Il n’a pas eu de projets d’états durant 7 ans : Quand je parle par exemple à un touriste français (un proche cousin)   japonais, anglais, néo-zélandais, australien,  papou,  cubais,  sud-africain ou un américain, je ne trouve pas une réalisation lui montrer qui soit l’œuvre de Bédié sur le territoire ivoirien- Il n’y en a pas et basta  - Mais Bédié est quand même le père de certaines nébuleuses notamment l’ivoirité, le droit du sol, la semaine de 20 h de travail par semaine en matière d’emploi ( il battait le record de 35h  de Martine Aubry, la secrétaire nationale du parti socialiste français ). Bédié était ce Capitaine haddock, inexpérimenté du paquebot « ivoire », l’exemple du capitaine du  paquebot italien « la Costa » qui vient de couler ces jours-ci aux larges des côtes toscanes. Pourtant Bédié a suivi Nana  Houphouët partout,  comme un petit chien, pour « apprendre à lire et à écrire les rouages de la politique ». Bédié est le premier « responsable » à abandonner le navire, laissant les ivoiriens se noyer dans cette eau trouble de la lagune Ebrié.

  Bédié  a obtenu à peine 25 %( avec réserve) des suffrages à l’élection présidentielle, derrière Gbagbo du FPI  et Ouattara du RDR. Il passe alors un accord  politique avec Ouattara pour faire barrage à Gbagbo qui paye de son arrogance avec Houphouët. La coalition obtient 55% de voix sur le papier au second tour …  Mais quand je me  rend compte qu’aux législatives de Décembre dernier, après le retrait du parti de Gbagbo, les trois formations (PDCI, RDR, Rebelles) n’ont pu mobiliser que 36% de la population, alors, je me dis que quelque chose n’allait pas quelque part. Et Cela  a conforté  mon idée selon laquelle il y avait eu vraisemblablement une tricherie, une fraude massive à la présidentielle, encouragée par l’Onu, la communauté internationale,  un  bourrage des urnes  par ces formations pour déstabiliser la côte  d’ivoire-  Le PDCI  enregistre une cuisante défaite électorale aux législatives- Il ( moins de 10 % ) n’est pas capable d’imposer son point de vue au parti de Ouattara pour diriger le 2 e pouvoir de l’Etat ivoirien, l’Assemblée nationale. Le PDCI a accusé le RDR de fraudes électorales au lendemain des législatives. « Le PDCI est obligé de négocier sa place au sein du pouvoir ».Quelle honte pour le parti cher à Houphouët Boigny ?

Bédié est le père de la « défaite totale » de la côte d’ivoire. Il enterre ainsi le PDCI, la chair de la chair de Nana Houphouët. La tradition respecte heureusement le fait que les vieux partent avant les jeunes. S’il partait plus tard, peu importe la date, il ne recevra pas de fleurs de ma part ;  qu’il prenne une autre direction parce que Nana Houphouët  ne veut pas non plus le voir au paradis, pour toute la souffrance, le tort qu’il a causé à la côte d’ivoire. Il est temps qu’un jeune loup , Monsieur Kobenan  Kouassi Adjoumani, actuel ministre de la république prenne le flambeau pour diriger ce parti, et pourquoi pas la côte d’ivoire, après la tourmente Ouattara - Soro. Le FPI de Gbagbo, je ne sais pas où il en est, je ne lis pas dans la pensée des gens ou des partis. L’avenir nous le dira .

Zako Gnali

Pays-Bas, La HAYE- Le procès de Gbagbo n’aura peut-être pas lieu avant 2016 !

Le procès de Gbagbo n’aura peut-être pas lieu avant 2016. Transféré à la Haye, le 29 Novembre 2011, Gbagbo est devant la Cour Pénale Internationale(CPI) pour répondre en tant que président de la république de côte d’ivoire, des exactions commises sur la population  « sous son autorité ». La  crise postélectorale a quand même causé la mort d’au moins 3.000 personnes et fait des dizaines de milliers de réfugiés : Les camps de réfugiés ivoiriens  dans les pays limitrophes,  Ghana, Libéria, sierra Leone, guinée, Togo, Benin  , en majorité des populations du Sud de la côte d’ivoire , fuyant la barbarie des soldats de Ouattara et de SORO (actuels  président et premier ministre)  ont grossi et  rappellent vraisemblablement l’exode du peuple Biafra  vers la côte d’ivoire entre 1967-1970.

Le procureur tient  son coupable « idéal », en la personne de Gbagbo. Il connait  les complices mais tarde à les convoquer compte tenu de leur responsabilité, leur immunité diplomatique ou parlementaire : Dramane Ouattara et  Guillaume Soro. Il a discrètement rencontré le premier à Paris, quelques heures avant le transfert de Gbagbo qui avait déclaré à son arrivée aux Pays-Bas : « J’ai été arrêté le 11 Avril dernier dans le bombardement de ma résidence de chef d’état. C’est la France qui a finit le travail ». Gbagbo nous dira peut-être un jour qui avait commencé le travail car c'est celui-là qui intéresse la justice. Le fait de mettre en cause la France peut-il changer quelque chose ? Bref la défense Gbagbo  sait que la CPI n’a pas la compétence pour juger les états, c’est le domaine de la cour internationale de justice …

Mais ce n’est pas la première fois que la France soit citée dans les  dossiers ivoiriens et il va falloir que le procureur donne du temps à Gbagbo pour  que ce dernier lève le voile sur les secrets d’état,  ouvre afin  sa bouche  pour ceux qui n’ont point de bouche,  explique  le rôle de la France dans le conflit ivoirien, ses relations compliquées avec les gouvernements français de  2002 à 2011,  parle  à de millions de gens qui ont  pris fait et cause pour lui, avant de partir.

 A  la CPI, des procédures d’enquêtes sont ouvertes dans des pays africains  avant le cas de la côte d’ivoire, notamment en Ouganda, RDC, Kenya, Centrafrique, Darfour( Soudan), Libye. Des gens attendent donc  quelques fois plusieurs  années avant d’être jugés. Le procès pour la côte d’ivoire attendra  avant que toutes les conditions soient réunies : les enquêtes peuvent être longues. Selon une source diplomatique, le procureur de la CPI est bien embarrassé par le dossier ivoirien. Il aura du mal à organiser un procès sans Ouattara et Soro, les  protagonistes de la guerre civile et en raison des zones d’ombre qui subsistent sur des éléments matériels du dossier. Il ne pourra pas  citer à comparaître ces deux personnes avant 2016, dans l’exercice de leur mandat.

  Ce procès  sera peut-être celui de tous les dangers en raison de son caractère sociopolitique tendu, mis à jour à chaque instant  depuis 2002, date de la création de la cour pénale internationale et du début des troubles en côte d’ivoire. Au même titre que Gbagbo , Ouattara et  Soro doivent venir à la barre, à la Haye pour définir leur rôle parce qu’il y a eu  complicité de crime contre l’humanité, crime d’agression, crime de génocide, afin que justice soit rendue au nom du peuple ivoirien.

 Zako gnali