jeudi 9 mai 2013




Cette couleur qui nous colle à la peau et dont nous sommes fiers! faut'il expliquer aux européens que le séjour d'un morceau de bois dans l'eau ne fait jamais de lui un caïman ? zako gnali

source: Le parisien.fr

Italie: la ministre noire encore victime d'insultes racistes

Publié le 09.05.2013, 15h40 | Mise à jour : 16h10


Cécile Kyenge, ministre de l'intégration italienne d'origine congolaise. Elle est victime d'insultes racistes depuis son entrée au gouvernement.

Cécile Kyenge, ministre de l'intégration italienne d'origine congolaise. Elle est victime d'insultes racistes depuis son entrée au gouvernement.

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La ministre italienne de l'Intégration, Cécile Kyenge, est encore la cible d'injures racistes. Un groupuscule italien d'extrême-droite, Forza Nuova, s'en est pris à elle dans la nuit de mercredi à jeudi.

«Kyenge, retourne au Congo», ont écrit des membres de ce groupuscule sur une banderole accrochée devant le siège du Parti Démocrate (PD), dont elle est membre, à Macerata, dans le centre de l'Italie, près de la côte adriatique. 
«On ne peut pas vendre au rabais la citoyenneté italienne à des éléments étrangers à notre culture, comme on ne peut pas obliger les citoyens à applaudir un modèle de société multiraciale comme celui de la banlieue parisienne», a ajouté plus tard Forza Nuova dans un communiqué.

Cécile Kyenge, 49 ans, est la première femme noire de l'histoire de l'Italie à accéder au rang de ministre. Depuis, elle est victime d'une déferlante d'insultes racistes. Arrivée en Italie en 1983 de la République Démocratique du Congo, elle se bat, depuis sa nomination, pour ouvrir un débat sur le droit à la citoyenneté basé sur le droit du sol. «C'est pas eux qui vont m'arrêter», a réagi la ministre. «Je veux susciter un débat et non imposer un modèle», a-t-elle ajouté.

De nombreuses voix se sont élevées pour défendre la ministre, qui se dit «noire et fière de l'être». Nichi Vendola, leader du parti SEL de gauche et  des Pouilles, une région du sud, a dénoncé «les misérables  des fascistes» contre Mme Kyenge. Cette dernière a été déjà victime d'insultes racistes provenant de groupes d'extrême droite ou de membres du parti populiste et xénophobe de la Ligue du Nord.

Super Mario «prêt» à la soutenir contre le racisme

«Je suis raciste, je ne l'ai jamais nié. La ministre Kyenge doit rester chez elle, au Congo. C'est une étrangère dans ma maison. Qui l'a dit qu'elle est italienne? Sa nomination a été une grande connerie», a déclaré il y a une dizaine de jours un ex-sénateur de la Ligue, Erminio Boso. «C'est un choix de merde, un éloge à l'incompétence (...) Elle a la tête d'une femme au foyer», avait déclaré à la même époque un député européen de la Ligue, Mario Borghezio.

Les principaux dirigeants du pays et la presse avaient alors pris la défense de la ministre après ces attaques. «Cécile Kyenge est fière d'être noire et nous sommes fiers de l'avoir dans notre gouvernement comme ministre de l'Intégration» avaient affirmé, dans un communiqué, conjoint le chef du gouvernement Enrico Letta (gauche) et son adjoint, Angelino Alfano (droite).

Il y a quelques jours le joueur emblématique de l'équipe nationale de football et du Mialn AC, Mario Blottelli, régulièrement visé par des insultes en tout genre dans les stades en raison de sa couleur , s'est déclaré «prêt» à soutenir la campagne contre les discriminations lancée par la nouvelle ministre italienne de l'intégration.

LeParisien.fr 

dimanche 5 mai 2013





INTERNET : Trouver un code indicatif national !

Tout semble être facile sur internet ; On envoie et reçoit des messages (on délaisse le courrier par la poste), on fait des achats, on travaille, en un mot on communique sur la toile et pourtant tout est compliqué. La difficulté vient peut-être du fait que la liberté de circuler sur des autoroutes ouvertes à tout le monde et sans contrôle s’oppose à la protection de la vie publique et privée, aux informations que nous laissons sans le savoir sur la toile, ne serait-ce que par un simple clic de souris d’ordinateur, des empruntes qui sont d’énormes sources d’exploitation traitées à notre insu par des cybercriminels : Les arnaques à la nigériane, à l’ivoirienne, à la béninoise, à la togolaise, que sais-je encore, toutes originaires d’Afrique qui inondent les sites et réseaux mondiaux.
Prenons l’exemple des internautes de France et  de côte d’ivoire : Les sociétés françaises de téléphonie notamment Bouygues, SFR, Orange  parmi tant d’autres ont pignons sur rue en côte d’ivoire où elles hébergent des sites. Là où le bas blesse, c’est que ces opérateurs utilisent pour les 2 pays, entre autres la terminologie ou le sigle «. FR ». Nous avons donc le @orange.fr, le @SFR.fr, le @ Yahoo.fr, le @yahoo.com, le @wanadoo.fr, difficile donc pour les internautes d’y voir claire, de savoir la provenance des courriels, des adresses électroniques.
Trouver un code indicatif pour chaque pays est une idée qui nous trotte dans la tête. Avec le téléphone, le code indicatif existe pour chaque pays : La France a le code 33, la côte d’Ivoire a pour elle le 225. Cela nous permet de décrocher ou refuser un appel, de savoir plus ou moins l’origine du pays d’appel. Malgré la multiplication des délits dus aux arnaques, qui sont la cause de la dégradation des biens et des personnes à travers le monde, nos gouvernants dépassés par l’événement ont bien du mal à réglementer le réseau internet.
 Ne serait-il pas intéressant de reconnaître un message envoyé de côte d’ivoire avec le sigle « @.CI (côte d’ivoire) » qu’un message d’origine du même pays mais avec le sigle  « .FR » ? Le changement, c’est maintenant. Zako gnali.



Afrique : La politique contribue t’elle à l’enrichissement personnel des élus ?

On apprend souvent davantage, dit-on de ses propres  erreurs ou de celles des autres. L’Afrique regarde avec de gros yeux le gouvernement français se décarcasser dans une histoire de transparence, de moralisation de la vie publique,  une sorte de  « mains propres ».   
Tout  part de l’affaire Cahuzac, du nom de l’ex-agent, lobbyiste de laboratoires pharmaceutiques, député socialiste, ministre du budget, accusé de blanchiment de fraude fiscale : Cet élu de la gauche « caviar » détient un compte bancaire bien garni à l’étranger, dans un paradis fiscal, un compte  qu’il n’a pas déclaré au fisc de son pays dont il était le responsable. C’est grave pour quelqu'un qui est l’artisan de la politique fiscale de François Hollande :
 Taxer à hauteur de 75 % les hauts revenus en France, racler le fond de tiroirs de la classe laborieuse pour assainir les comptes publics,la pression fiscale,déshabiller le peuple pour habiller l'Etat, fini le « travailler plus pour gagner plus », tout cela est une idée de Monsieur Cahuzac. De cette affaire, le gouvernement français , considéré en Afrique comme un donneur de leçons, essaie tant bien que mal de balayer devant sa porte par des projets de loi contre l’enrichissement des élus durant leur mandat, avant peut-être de le faire aussi devant celle de l’Afrique francophone qui lui reproche son ingérence permanente dans sa gestion.
Poser la question de savoir s’il y a des « Cahuzac » africains, c’est mettre les pieds dans le cambouis : Le cumul des mandats, les conflits d’intérêt, la non-déclaration du patrimoine avant et après le mandat, les lobbies, les caisses noires  ministérielles, les réserves parlementaires, les fonds secrets,  les biens mal acquis, les pots de vins, l’attribution des marchés publics sans appels d’offre, de l’argent sale qui corrompt, tout cela devient un sport national et un mal bien africain , source d’enrichissement personnel chez des élus  .
En France, on dit que l’élu doit rendre des comptes au peuple qui a voté pour lui. C’est tout à fait différend de ce qui se passe en Afrique : Comme il est très  difficile là-bas de regarder dans la bouche de celui qui grille les arachides, l’argent reste un sujet tabou. Le politique a un rapport  familial, ethnique, régionaliste avec le peuple. Généralement, il  finance son électorat avec l’argent public ; celui-ci reste sourd, aveugle et muet avant, pendant et après le mandat. Difficile donc de s’y retrouver. Les voies qui mènent à la politique semblent être impénétrables comme celles du seigneur, sinon il faudrait soulever des montagnes  pour y arriver. Zako gnali



dimanche 3 mars 2013


Il était une fois un tirailleur français pour libérer le Mali.

Hommage aux soldats français et tchadiens morts pour le Mali.

Honte aux dirigeants de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui ont laissé pourrir la situation afin d’en tirer un profit financier : Ces boloss ont demandé d’être payés avant de pouvoir déployer une armée ouest africaine au Mali – Ils ont  empoché la bagatelle  de 850 millions de dollars sur le dos du Mali mais on ne  voit pas de soldats ouest africains qui jouent le rôle de sous-fifre, « du médecin après la mort »sur le terrain.
Honte à l’Onu, à l’union africaine incapable d’assurer la sécurité d’un des Etats membres de l’organisation livré à la guerre contre le terrorisme international.
Quelle était la situation au Mali ?
Le Mali est un pays fragile, déstabilisé par des coups d’Etat à répétition, qui mettent à mal le développement du pays : Le coup d’Etat du 22 Mars 2012 est le troisième après ceux de 1968 et 1991 – un record en Afrique- A cette date, des officiers de l’armée nationale déposent le Président Toumani. Les putschistes ne restent pas  au pouvoir.  « Ils arrivent, foutent la merde et s’en vont ». Un gouvernement par intérim voit le jour sous la pression de la communauté internationale mais il est très vite dépassé par les évènements : Des islamistes lourdement armés, défiant la rébellion TOUAREG et profitant de l’absence de pouvoir réel occupent désormais le Nord-Mali où ils exaltent l’instauration de la charia (voile intégral pour les femmes, mains coupées pour les voleurs de volaille etc...)Ces islamistes viennent d’horizons divers, se réclamant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, de groupes salafistes Ansar Dine ou mujao. Ils formaient dans un passé récent le bataillon des djihadistes en Afghanistan, au Maghreb, des « talibans » africains ayant combattu aux côtés des troupes de Kadhafi contre les forces de l’Otan. Rappelons que le différent  sur la question de l’autonomie du Nord-Mali opposant les gouvernements successifs maliens à la rébellion est une histoire secondaire datant de 1958, bien avant l’indépendance. C’est une affaire intérieure qui émousse de temps en temps la vie politique et sociale de ce pays et qui n’est pas à l’origine de ce qui se passe en ce moment au Mali où la rébellion touareg est l’alliée principale des troupes étrangères dont la France, dans ce désert hostile. Le Nord du Mali est une zone de non-droit (trafics illicites) où  ces fondamentalistes religieux transportent leur violence au nom d’Allah. Il y a urgence ! Donc la France.
A quel prix la France intervient-elle au Mali ?
La France intervenait  en général militairement en Afrique francophone pour chasser un dictateur indiscipliné : Elle l’a fait en Guinée, en Centrafrique, au Tchad pour renverser Sékou Touré, Bokassa ou Hissène Habré. Elle aidait souvent  un protégé à prendre le pouvoir - par la force-  au Gabon et en Côte d’ivoire pour installer Bongo et tout dernièrement  Ouattara.
La France est le dernier prix Nobel de la paix 2012.A ce titre, elle fait entendre sa voix « humanitaire » mais  n’attend pas jouer le rôle de gendarme en Afrique  qu’on  lui reprochait. Pour le cas du Mali, l’intervention française était nécessaire pour « libérer » le peuple, traumatisé par une année d’occupation  (Gao, Tombouctou et  Kidal, ces villes historiques du Nord, patrimoine culturel, tombées dans les mains des islamistes), pour éviter que ce pays devienne une des bases arrière du terrorisme islamique aux portes de l’Europe.
La libération du mali n’est pas achevée : Des combats entre les troupes franco-tchadiennes et les djihadistes continuent aux frontières de l’Algerie. La difficulté vient du fait que les djihadistes se dissimulent dans la population et posent des attentats à l’explosif, à la voiture piégée, aux mines personnelles. Ces derniers excellent dans les enlèvements de personnes contre des rançons. La France libère le Mali mais expose la vie de ses ressortissants en Afrique : Une dizaine de français sont en ce moment pris en otage et leur libération dépendra peut-être de l’issue du conflit. Les risques sont élevés mais tant qu’il y a de la vie, il y a  de l’espoir.
Zako gnali