dimanche 30 décembre 2012



La cybercriminalité made in côte d’ivoire.

On sait la côte d’ivoire compétitive, capable de briller au plus haut niveau : En agriculture par exemple, ce pays est depuis son indépendance 1er et 3e  producteur mondial de cacao et café. Vitrine de l’Afrique de l’Ouest, il a connu un boom économique entre 1970 et 1980 où Il a même été comparé au géant japonais. Le sport aussi contribue au rayonnement du pays : J’ai le souvenir de l’exploit individuel de l’ivoirien, Monsieur Gabriel Tiacoh, médaillé d’argent au 400 m des Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles aux USA. Au football, Didier Drogba, Yaya Touré et tous ces jeunes académiciens mouillent le maillot de l’équipe nationale. Grâce à eux, la côte d’ivoire  occupe le  13rang  FIFA, bien placée devant des nations de football en Europe…
 Les ivoiriens peuvent être fiers de cette côte d’ivoire-là qui lutte, se bat, fait proprement son chemin dans le trafic mondial. C’est la côte d’ivoire de mon enfance, celle où je suis né .C’était aussi la côte d’ivoire d’Houphouët Bobigny qui faisait tout ce qui était en son pouvoir pour que  « chaque ivoirien arrive à gagner sa vie  à la sueur de son front ».
A côté de cette belle image, il y a une autre , sombre de la côte d'ivoire, celle de la cybercriminalité :Qui sont ces cybercriminels ?  De jeunes pauvres, décrocheurs scolaires (ils ont souffert des fermetures répétées des écoles, des universités entre 2010 et 2012) victimes eux-mêmes de troubles politiques,  qui s’occupent comme ils peuvent. Ils jettent leur salut  dans des escroqueries et arnaques sur la toile. Ils ne sont pas des cracks en informatique mais ils apprennent sur le tas à percer le secret de l’internet au point d’en tirer un grand profit.
Pour se rendre compte des proportions que prend le crime de l’internet made in côte d’ivoire, il suffit d’abord d’aller sur internet,  lire ensuite la presse,  les pages des faits divers, les forums, les réseaux sociaux. Il ne se passe pas un jour sans qu’un français, un belge, un luxembourgeois  ou un suisse se fasse gruger : Les escrocs s’attaquent directement  à l’identité, au porte-monnaie de leur victime. Ils investissent des domaines tels que l’héritage, les séjours touristiques, l’achat et à la vente de l’immobilier et de  voitures d’occasion, la loterie, le placement financier, les sites de vente en ligne. Leur terrain de chasse est par exemple « Le Bon Coin », ce site français de vente de particulier à particulier.
  Le préjudice est d’abord moral et ensuite financier : La côte d’ivoire perd en crédibilité, en confiance et gagne des voyous dont le butin d’environ 15 millions d’Euro par an  échappe au contrôle du trésor ivoirien .La cybercriminalité rapporte beaucoup plus que l’industrie du tourisme, ce n’est pas le ministre de ce département qui me contredira.
 La côte d’ivoire de la cybercriminalité est celle  que l’on n’aime plus regarder en face, ni dans une glace, un  rétroviseur, celle qui fait honte à ses fils.
 Mais que font les  politiques ? La lutte mortelle du pouvoir fait que les politiques négligent la sécurité des biens et des personnes, l’éducation populaire, la production, la création, l’émancipation, la construction, le développement pour s’occuper d’abord de leur carrière. Ils ne pensent plus à ce qu’ils peuvent faire pour leur pays mais plutôt  ce que leur pays peut faire pour eux. Mais je confiance au premier ministre, Monsieur Kablan Duncan pour redorer le blason de son pays,  surtout nettoyer les écuries d’Augias.
Zako gnali

samedi 29 décembre 2012


Le président de la république de  côte d’ivoire, meilleur « brouteur 2011-2012 » de la Françafrique.

Le président de la république de côte d'ivoire, meilleur " brouteur 2011-2012" de la Françafrique. Il a 70 ans. Cheveux noir corbeau - Garnier Color - Il est né en côte d’ivoire. Il  arrive à la tête de cet Etat après la crise postélectorale d’Avril 2011. Son pays a une réputation : champion du monde de la cybercriminalité. Recherchez sur la toile le mot clé  « arnaque côte d’ivoire » et vous serrez retournés par des faits d’arnaques et escroqueries par internet made in côte d’ivoire. Ce dont souffrent les ivoiriens de la diaspora.
 Mais l’ex-directeur-adjoint de la division Afrique du FMI a la confiance de la communauté internationale : Les pays riches, les bailleurs de fonds se bousculent à son chevet, sur les bords de la Lagune Ebrié  pour (avoir un morceau du gâteau ivoirien) prêter de l’argent.
 Les USA, la France, La Chine, l’Union européenne, les grandes banques ont par exemple déjà envoyé leur numéro 1 ou 2 à Abidjan. Le président Ouattara se déplace aussi pour aller chercher l’argent là où il se trouve .Ses anciens employeurs ont fait un geste : le FMI et la Banque Mondiale allègent respectivement de 615 millions et 179 millions de dollars la dette publique ivoirienne, et cela dans le cadre de plans de désendettement et développement menés par Ouattara.
 En 2 ans, ce sont au moins 2 milliards d’euro  qu’il fait rentrer dans les caisses de son pays dont la moitié provient de la France: Après les 450 millions d’euro du prêt Sarkozy en Mai 2011, annulé dans la foulée par le président Hollande, Ouattara vient à la charge et obtient, en Décembre 2012 du nouveau  locataire de l’Elysées une autre enveloppe de 630 millions d’euro. Une vraie bouffée d’oxygène pour la côte d’ivoire qui se remet doucement mais sûrement de sa crise politique et financière. Il n’y a pas un autre exemple de pays du pré carré de la France en Afrique à  bénéficier des largesses de l’Etat français, sous un gouvernement de droite comme de gauche.
 Comme quoi, le président ivoirien est capable de faire  les poches au plus radin des (socialistes) français (Le smic a peine augmenté en France de quelques centimes d’euro de l’heure, les autorités nous disent de serrer  la ceinture, la pilule, même en générique est très amer), en même temps que ses compatriotes cybercriminels  arnaquent et escroquent les européens à hauteur de 15 millions d’euro par an.
Avant de souhaiter une bonne année 2013 à toute la côte d’ivoire, j’ai 2 propositions à soumettre au gouvernement Ouattara III : Le retour des réfugiés et la lutte contre la cybercriminalité.
Un euro = 656,56 FCFA.
Zako gnali

lundi 3 décembre 2012

source: La presse.CA . Cet article est très important pour la communauté noire. Je vous prie de bien vouloir le diffuser. Merci de votre attention- zako Gnali-



  • Accueil > 
  • Vivre > 
  • Santé 
  • > VIH/SIDA: une clinique sud-africaine démontre le progrès du pays 
Publié le 01 décembre 2012 à 17h58 | Mis à jour le 01 décembre 2012 à 17h58

VIH/SIDA: une clinique sud-africaine démontre le progrès du pays

Un jeune patient s'apprête à être testé à la... (PHOTO DENIS FARRELL, AP)
Un jeune patient s'apprête à être testé à la clinique Themba Lethu de Johannesburg.
PHOTO DENIS FARRELL, AP
CARLY PETESCH
Associated Press
Johannesburg
Au début des années 90, la clinique Themba Lethu en Afrique du Sud pouvait seulement traiter des patients atteints du VIH/SIDA pour des maladies opportunistes. Plusieurs venaient à la clinique en fauteuil roulant et continuaient d'y venir jusqu'à leur décès.
Deux décennies plus tard, la clinique est devenue le centre de traitements antirétroviraux (ARV) le plus important du pays et traite entre 600 et 800 patients par jour provenant de tout le sud de l'Afrique. Ceux qui y arrivent en fauteuil roulant, parfois à l'article de la mort, obtiennent des médicaments essentiels et retrouvent souvent la santé et marchent à nouveau au bout de quelques semaines.
Sue Roberts, qui travaille à a clinique depuis son ouverture en 1992, confie que les ARV sont appelés les «médicaments de Lazare, parce que les gens qui les prennent se lèvent et marchent.»
Elle raconte l'histoire d'une patiente confinée à un fauteuil roulant qui s'était fait pousser sur trois kilomètres pour venir à la clinique sans payer la course de taxi. Deux semaines plus tard, elle a pu se rendre à pied à la clinique.
De tels récits d'espoir et de progrès se trouvent facilement à la Journée mondiale du SIDA de 2012. Les décès dus à des causes reliées à la maladie en Afrique subsaharienne ont chuté de 32 pour cent, passant de 1,8 million en 2005 à 1,2 million en 2011, selon le dernier rapport de l'organisme des Nations Unies pour la lutte contre le SIDA, ONUSIDA.
Alors que des gens partout sur la terre célèbrent une réduction du taux d'infection au VIH, la croissance de la clinique Themba Lethu, une des seules à ouvrir il y a 20 ans, reflète les changements dans le traitement de la maladie.
Elle démontre également comment l'attitude face au VIH/SIDA a évolué en Afrique du Sud. Le pays compte 5,6 millions de personnes infectées au VIH, le plus grand nombre au monde, et les taux d'infection et les préjugés demeurent toutefois importants.
Au cours des deux dernières années, l'Afrique du Sud a augmenté le nombre de personnes traitées pour des infections au VIH de 75 pour cent, selon l'ONUSIDA, et les infections ont chuté de plus de 50 000 pendant ces deux années.
L'Afrique du Sud a également augmenté ses dépenses sur le SIDA à 1,6 milliard, le plus important montant de tous les pays à moyens et faibles revenus, selon l'organisme.
source: la presse.Ca