dimanche 27 mars 2011

Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara refuse de discuter avec l' émissaire nommé par l'Union Africaine


Dans la presse de ce Dimanche 27 Mars 2011, nous lisons pour le cas de la côte d’ivoire :

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara rejette le haut responsable nommé par l’union africaine. Il estime que ce diplomate Cap- verdien est trop proche de Gbagbo.
Ouattara exprime «sa surprise»   
L'Union africaine a nommé samedi l'ex-ministre cap-verdien des Affaires étrangères José Brito comme son haut représentant en Côte d'Ivoire, en vue d'organiser des négociations pour résoudre une crise postélectorale ayant déjà fait plus de 460 morts, selon l'ONU. Mais très vite, Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, a récusé cette nomination et «exprimé sa surprise» quant au choix de Brito, «compte tenu de ses relations personnelles et de ses accointances politiques» avec Gbagbo.         
 Source : 20 minutes.fr du 27 mars 2011.
Je suis très choqué par l’attitude désinvolte de Monsieur Ouattara qui aspire à la gouvernance de la côte d’ivoire, au moment où toutes les solutions  à  la crise sont envisageables. Monsieur Ouattara sait bien qu’il est lui-même trop proche de toute la communauté internationale dans ce conflit ivoirien. Cela n’empêche pas Monsieur Gbagbo  de se rapprocher   , proposer, discuter, dialoguer, trouver des remèdes à la crise avec tous ceux qui lui demandent de quitter le pouvoir.
Rappelez-vous : Monsieur Ouattara est trop proche de :
- Des chefs d’Etat et membres de la CEDEAO qui lui ont remis les clés des finances de la côte d’ivoire sans trop se poser des questions.
- De l’OUA dont les membres ont approuvé son élection malgré la protestation du camp adverse et les propositions de recomptages des voix.   Cette organisation africaine que je trouve trop timide et qui exerce son pouvoir sous le dictat des puissances occidentales devrait disparaître parce qu’elle est en partie responsable des malheurs des pays en guerre. Soit l’OUA prend partie dans les conflits, soit son mutisme tue de milliers de gens sur le continent.
- Des USA qui ne veulent  pas de Gbagbo sous prétexte qu’il est resté 10 ans au pouvoir sans passer par le vote. Monsieur Ouattara doit son surnom l’américain à ses amitiés américaines pour avoir étudié aux USA avec une bourse d’études du Burkina Faso et travaillé au FMI à New-York.
- De la France où il a d’abord des racines par rapport à sa femme. Monsieur Ouattara est avant tout un français par ses liens familiaux. C’est l’ami des gouvernements français de droite qui ménagent leurs efforts pour l’installer au pouvoir.
- De l’ONU et de son secrétaire général. De tous les secrétaires généraux de l’Onu, ce dernier est le seul à être payer pour attiser le feu dans les pays en guerre où l’action de l’organisation internationale n’est plus le maintien de la paix et la stabilité des membres. Je souhaite une fin moins glorieuse à l’Onu, la même que la Société Des Nations (SDN) qu’elle a remplacé au lendemain de la deuxième guerre.
Tous ces refus de coopérer de nos dirigeants font souffrir la population ivoirienne qui a besoin de travailler, de manger, de vivre , de danser , de voyager, tranquillement. 
ZAKO Gnali

mardi 8 mars 2011

Gbagbo mordra-t-il à l'hameçon de l'OUA ?



Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a adressé une invitation au Président Gbagbo  pour «  l’autoriser » à se rendre en Ethiopie, le 10 Mars prochain. Au sommaire, une rencontre avec Monsieur Ouattara pour trouver une sortie à la crise postélectorale en côte d’ivoire.
Pourquoi cette rencontre n’a-t-elle pas lieu en côte d’ivoire étant données les sanctions internationales qui pèsent sur le camp Gbagbo ?
Depuis le début de cette crise qui coûte très chère à la côte d’ivoire, un certain nombre de sanctions sont prises par la communauté internationale à l’encontre du Président Gbagbo qu’elle juge responsable du trouble politique que connait le pays.
Parmi ces sanctions, il y a  la diplomatie : Le gouvernement Gbagbo, non seulement n’est plus reconnu mais n’a plus de représentation diplomatique dans aucun pays membre de L’Onu. Les affaires étrangères ne sont plus le domaine réservé du président Gbagbo.
 Il y a le gèle des avoirs : Pour voyager en Ethiopie, il faudrait que Monsieur Gbagbo et sa délégation disposent de moyens pour le faire. Or l’avion présidentiel que l’Etat ivoirien mettait à sa disposition pour les voyages officiels est actuellement confisqué, cloué au sol sur ordre semble –t-il de la France sur l’aéroport franco-suisse de Mulhouse-Bâle.
 Il y a  l’interdiction bancaire internationale : He oui, ce n’est pas une blague, Gbagbo et les siens sont interdits bancaires à l’étranger.  Monsieur Gbagbo  n’a plus la signature de la côte d’ivoire auprès de la CEDEAO, il n’a plus de carte bleue visa, donc pas de moyens de paiement. Il y a afin l’interdiction de voyager et de séjourner à l’étranger qui empêche le camp Gbagbo d’aller et de venir .Toutes les conditions ne sont donc pas réunies pour permettre à la délégation du président Gbagbo d’effectuer un bon voyage, à la seule condition que lui et les siens  soient nourris, logés et blanchis par l’OUA à Addis-Abeba.
Le linge sale de la côte d’ivoire se lavera en famille, dans le pays. Que les protagonistes de la crise se retrouvent à l’embouchure de la forêt du banco, sur les rives de la lagune Ebrié pour trouver une solution durable à une crise postélectorale qui est partie pour durer car son volet ethnique constitue la flèche empoisonnée qui touche de plein cœur la côte d’ivoire.
Ce n’est donc pas à plus de  10.000kms du lieu du conflit que devrait être lancé un quelconque appel de cessez le feu qui ne sera même pas entendu par les ivoiriens, mais en côte d’ivoire qui est le théâtre des combats de rue malgré la présence de soi-disant casques bleus de l’Onu.
Le Président Gbagbo n’ira donc pas à Addis-Abeba. Il le sait lui-même. Le peuple ivoirien qui le soutient lui en voudrait pour cela jusqu’à sa dernière génération.
Zako Gnali