mardi 20 novembre 2012



Libération conditionnelle imminente de GBAGBO?
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14 Ko   Afficher   Télécharger     Philippe KOUHON (journaliste)

Je vous souhaite une bonne lecture
zako gnali

dimanche 18 novembre 2012


Les dessous de la dissolution du gouvernement de la côte d’ivoire.

Le président de la côte d’ivoire, Monsieur Dramane Ouattara a dissout son gouvernement II ce Mercredi 14 Novembre 2012. Cette décision intervient après le refus des députés du PDCI-RDA de voter le projet de loi de la parité entre l’homme et la femme dans la société ivoirienne. Ce parti fondé par Houphouët Boigny avait préféré Ouattara à Gbagbo lors du second tour de la présidentielle  d’octobre 2010. L’on peut dire que c’est grâce au PDCI-RDA si Ouattara a été élu président de la république. C’est un fait.
 Après le boycott des législatives en Décembre 2010 par le FPI de Gbagbo, le RDR, le parti de Dramane Ouattara inflige une sévère défaite électorale au PDCI-RDA et arrive au parlement avec une majorité absolue, c’est-à-dire qu’il n’aura pas besoin d'allié pour gouverner. Il est donc normal que le chef du gouvernement sorte de ses rangs. Mais le départ précipité de SORO qui cherchait une immunité parlementaire et dans un souci d’ouverture, d’apaisement, je dirai plutôt de reconnaissance, Ouattara cède des postes de premier ministre et de ministres à des personnalités du PDCI-RDA. Les mauvaises langues prédisaient déjà un bail de CDD, un contrat à durée déterminée pour ce gouvernement de coalition, orienté vers le provisoire, parce qu’il ne reflétait pas la réalité sortie des urnes. Ce n’était donc pas un gouvernement de vérité et réconciliation comme le laissait prévoir la situation sociopolitique du pays.
  La question que je me pose maintenant est pourquoi dissoudre le gouvernement et pas l’Assemblée Nationale ?
 J’ai cru à un gag. Plutôt que l’assemblée nationale, Ouattara dissout le gouvernement. Je me suis dis qu’Il n’y a que lui pour faire une connerie pareille : L’on peut licencier un dirigeant, un premier ministre, un entraîneur d’une équipe de football pour X raisons et le remplacer par un autre mais dissoudre carrément toute une équipe de 35 ministres peut aussi s’avérer inefficace et déstabilisateur pour le pays. Dramane Ouattara justifiera t-il par exemple la présence dans un prochain gouvernement d’un ministre récemment licencier ? Quel sens politique et social donnera t-il à cela ?
Avec la dissolution du gouvernement, Ouattara fait un coup d’Etat sans risque. Il fait déjà mieux que lui-même en Avril 2011 quand il a tué des ivoiriens pour prendre le pouvoir. Cette fois-ci, pas de mort ni de dégâts matériels par rapport à la période où il  a débarqué le pauvre Gbagbo. Les ministres licenciés n’iront pas pointer au pôle emploi de côte d’ivoire ni toucher des allocations chômages : Ils sont blindés, l’argent des cabinets ministériels a coulé à flot parce qu’il n’y a pas de contrôle des dépenses de l’Etat dans ce pays. Et comme les ministres étaient au courant de cette dissolution depuis  au moins un mois à l’avance, je peux vous dire qu’ils avaient déjà préparé leur coup, acheté plusieurs valises ou planqué pleins de pognons dans les matelas. J’ai vu la gueule de certains ministres  qui ne semblaient pas être inquiets par ce licenciement collectif ou abusif parce qu’ils avaient le sourire aux lèvres, en particulier dans le département du Zanzan où ils s’apprêtaient à recevoir le président Ouattara. C’est pour vous dire que les dés sont déjà pipés.
 Pourquoi  le président n’a-t-il pas dissout l’Assemblée Nationale ?
C’est l’Assemblée nationale qui normalement devrait-être dissoute parce que c’est le lieu où se votent les lois : Le président Ouattara ne prend pas le risque pour plusieurs raisons évidentes :
- Ouattara est une caution bancaire aux yeux des bailleurs de fonds et des pays occidentaux : Prenons l’exemple d’un couple quelconque  qui se rend dans une agence immobilière pour louer ou acheter un appartement. L’agent leur demande une caution et surtout une garantie de paiement au cas où ce couple ne pourrait pas payer. Pour le cas de la côte d’ivoire, Monsieur Ouattara n’est pas un président mais est un garant pour la communauté internationale après avoir misé beaucoup d’argent dans ce pays sous sa signature. Vous comprendrez bien que ces gens-là n’ont rien à secouer que Ouattara dissoute tel ou tel gouvernement. Cependant, Je prends le pari avec vous que le président ivoirien prendra les mêmes personnes limogées pour composer un autre gouvernement parce qu’il na pas trop de marges de manœuvre en personnel qualifié. La qualification  n’est pas le critère nécessaire en Afrique pour être ministre. Bref, tout cela pour ça ?
-La dissolution de cette assemblée implique forcément l’organisation d’une nouvelle élection : Toute élection en terre ivoirienne coûte extrêmement chère à l’Etat mais aussi aux partis politiques. De 2005 à 2011, la côte d’ivoire s’est beaucoup endettée auprès de la communauté internationale afin de préparer, organiser les élections  présidentielle et législative. Ce sont en réalité des dizaines de milliards de francs CFA qui ont été consacrés à ces élections.
- Ouattara ne serait pas sûr d’avoir une majorité car il sait qu’il  n’est pas aussi  populaire dans le pays, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire.
- Le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo accepterait de participer à la vie politique.
-Le président Ouattara aurait essuyé le refus de Guillaume Soro : Après les législatives de Décembre 2010, les nouveaux députés ont dû patienter plusieurs, voire 7 mois environ avant de se mettre au travail. Monsieur SORO pressenti au poste de président de l’Assemble nationale attendait tranquillement d’avoir au moins 40 ans avant d’être désigné par ses pairs. Le perchoir est en fait un cadeau d’anniversaire auquel il tient. Il n’est donc pas question pou lui, dit-on de  quitter son poste avant 2016.
 Je m’interroge  si au pays de Dramane Ouattara, la pluralité des opinions peut  être compatible avec l’exercice de la démocratie.  Bon vent.
Zako gnali

jeudi 15 novembre 2012





Je suis fâché après le Président de la République du Tchad.

Je suis fâché après le président  Idriss DEBY. Voulez-vous savoir la raison ? Je vais vous la dire.
 Monsieur Idriss DEBY a pris le pouvoir le 02 Décembre 1990 par un coup d’Etat. Aidé par le gouvernement français , il chasse le dictateur Hissène Habré. Ce dernier est en exil au Sénégal.
 L’ex -président est apparemment parti  avec la caisse. Depuis quelques jours, une information circule selon laquelle Hissène Habré a bel et bien bénéficié dans le temps de la complicité de hauts responsables proches de l’actuel gouvernement sénégalais pour « blanchir l’argent volé » dans des banques du pays d’accueil.
Et voilà le Sénégal touchant le fond de la morale et de l’éthique, un paradis pour ex-dictateur fuyant avec les deniers publics.
Les tchadiens attendent désespérément l’extradition d'Hissène Habré afin qu’il réponde des crimes commis sous son autorité. Contre toute attente, le premier magistrat de ce pays, le président Deby traîne des pieds depuis maintenant 22 ans pour lancer un mandat d’arrêt international contre cet infâme Habré. Afin bref, un dictateur s’en va, une autre arrive. C’est à cause de tout cela que je me suis levé ce matin du mauvais pied.
Zako gnali

samedi 3 novembre 2012


Le sans papiers de France et l’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière.

Le sans papiers est la personne d’origine étrangère qui, pour une raison ou une autre ne peut présenter de titre de séjour en cours de validité sur le territoire français. Il peut être noir, jaune ou blanc : Un père chinois ou vietnamien, parent d’enfants français est arrêté à Belleville à Paris, devant l’école de ses enfants, ou le père camerounais d’un surdoué de 14 ans, étudiant en médecine est menacé d’expulsion pour le motif de  séjour irrégulier. La chance d’avoir un titre de séjour régulier diminue s’il est sous le coup d’un arrêté de reconduite à la frontière.
Le « sans papiers » est désormais un statut reconnu d’autorité publique grâce aux associations de défenses des droits des étrangers notamment la Cimade, le RESF, les collectifs de sans papiers et des organisations syndicales telles que la CGT qui ont une mission d’information et d’assistance.Renseignez-vous auprès de ces associations pour rafle, arrestation, expulsion :
 La CIMADE- Ile De France – Téléphones –
-01 40 08 05 34   -  06 14 15 04 12
-01 42 45 65 07   - 01 44 18 60 50
Réseau Education Sans Frontière (RESF)
-Paris 1e, 2e, 3e,4e  ---- 06 69 31 82 46
-Paris 5e,13e ---- 06 79 00 58 56
-Paris 6e,7e,14e,15e ---- 06 42 41 21 48
Paris 10e,11e 20e ---- 06 74 61 91 13
-Paris 8e,18e  ----- 06 17 58 72 17
-Paris 9e  ---- 06 62 31 23 31
 Pour ces étrangers, une régularisation en masse est la seule issue de sortie pour obtenir un titre de séjour. Or les gouvernements successifs préfèrent la régularisation au «  cas par cas », ce qui complique l’examen  de leur dossier.
 L’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière, en abrégé APRF est le pouvoir du préfet de police d’éloigner ou expulser du territoire un étranger en situation irrégulière. Cette invitation à quitter la France peut être attaquée, voire annulée pour abus ou vice de procédure devant le tribunal administratif. Il est très rare de voir la démarche du préfet de police rejetée par cette juridiction car motivée en effet par l’irrégularité du séjour.
Tout étranger dans cette situation doit savoir qu'il est fiché dans le fichier des personnes recherchées sur le territoire. Dans tous les cas de figure, l’APRF est assorti d’une interdiction temporaire du territoire français  de 5 ans. Cela n’est pas rassurant pour les candidats à la sortie car ils craignent de ne plus revenir vu le durcissement des conditions d’entré et de séjour des étrangers en France, et ce ne sont pas les socialistes au pouvoir qui me diront le contraire.
Zako gnali