dimanche 19 août 2012


Dialogue de sourds, bras de fer en Syrie
Guerre froide, guerre d’usure. Ainsi résumons-nous la bataille politique, stratégique, militaire, qui a lieu depuis 17 mois sur le territoire de la Syrie : Bras de fer entre le régime de Bassar el Assad et l’opposition syrienne, bras de fer entre la Syrie et la Turquie-la Jordanie, l’ONU et la coalition Syrie-Russie-Chine, la Syrie et la Ligue arabe, l’Europe et la Syrie, l’Europe-Usa et la Russie-Chine au conseil de sécurité.
 Au début, la presse nous a dit qu’il s’agissait de la révolution démocratique arabe commencée plus tôt au Maghreb qui s’est poursuivie au Proche-Orient. Mais c’est beaucoup plus compliqué que cela parce que Bassar el Assad veut rester président à vie, quitte à massacrer ses opposants et la population .
Malgré les 30.000 morts, les démocraties occidentales tardent à intervenir  contrairement aux actions militaires rapides de l’Otan menées en Lybie pour chasser Kadhafi du pouvoir. Mais la Lybie ne faisait pas peur : Sa situation géographique aux portes de l’Europe faisait de ce pays de 3 millions d’habitant une de ces proies faciles. La Lybie sent le pétrole, c’est un marché juteux, une raison de plus pour les occidentaux de vouloir le changement politique dans ce pays.
 La Syrie est d’un autre calibre : Ce pays de 23 millions est situé dans une poudrière, le Proche-Orient. Il a le soutient inconditionnel de la Russie, la Chine, de l’Iran et de quelques groupuscules terroristes, par exemple le Hezbollah. Le régime de Bassar el assad détiendrait des armes chimiques et bactériologiques, les mêmes que Saddam Hussein a utilisé contre la population irakienne...
Or dans ce dossier, nos politiques parlent pour se donner bonne conscience. Leur parole n’est pas suivie d’actes : Koffi Annan n’a pu convaincre le dictateur de Damas. C’est un échec cuisant pour l’Onu, les démocraties occidentales.Nous, nous voulons plus que de la parole. Nous, nous voulons des actes pour sauver la population car nous, nous rendons bien compte que le changement n’est pas pour maintenant en Syrie.
Zako gnali

samedi 18 août 2012


Bavures policières en Afrique du sud.
Des policiers sud-africains tirent à balles réelles sur des ouvriers grévistes près d’une mine, à 100 kms de Johannesburg. Le bilan est lourd : Il y a pour le moment 34 morts et de nombreux blessés. La scène que j’ai vue en direct à la télévision est digne d’un film d’horreur. L’on ne peut pas parler de légitime défense de la part de ces assassins comme il est dit sur certaines ondes de radio ou à la télévision parce que ces policiers traquaient leurs victimes.  Du jamais vu depuis l’avènement de la nouvelle Afrique du sud en 1991.
 Cette fois-ci, ce sont des policiers blancs et noirs qui tuent des ouvriers noirs, de pauvres travailleurs  réclamant une hausse de salaire pour améliorer leurs conditions de vie et compenser la pénibilité du travail dans les mines d’Afrique du Sud qui sont pris à parti et sont morts gratuitement.
Vus les milliards de dollars que rapportent ces gisements, augmenter le salaire de ces malheureux  risquant leur vie dans les profondeurs de la terre méritait bien que les patrons d’entreprises les chouchoutent que de leur ôter la vie. Ce sont des milliers de famille qui sont détruites à jamais.  J’ai vu aussi des images de Nelson Mandela tout retourné par rapport à la gravité des faits.  Ce drame jette encore de l’huile sur le feu de la sécurité, des rapports sociaux dans ce pays. C’est un vrai carnage, un choc pour la communauté international. Récemment des psychopathes ont massacrés leurs semblables en Norvège, au Etats-Unis, mais voir des agents du maintien de l’ordre assassinés des êtres humains de cette façon-là relève de la démence. Nous exigeons par conséquent la démission de tous les responsables de police d’Afrique du Sud.
Zako gnali